Manon, travel planner, lors de son PVT au Japon

PVT au Japon : bilan, conseils et récit d’une année d’aventure !

Mon année en PVT au Japon

Un an pour découvrir un Japon que peu de voyageurs connaissent… et vivre des expériences qui m’ont marquée à jamais.

Pour ceux qui ne le savent pas, le Programme Vacances-Travail au Japon permet à toutes les personnes de moins de 30 ans de postuler via un dossier auprès de l’ambassade du Japon pour obtenir un visa d’une année. Il faut d’autres conditions pour postuler, et je t’explique tout ça dans mon premier article.

Moi, c’est Manon, Travel Planner spécialiste de l’Asie et du Japon, je conseille et organise des voyages sur mesure là où 95 % des touristes ne vont pas. De novembre 2024 à mai 2025, je suis partie vivre au Japon, entre expériences professionnelles et voyages personnels. 

voyages de Manon


Je vais te raconter en détail mon retour d’expérience et te donner mes conseils pratiques ! 

Pendant ce PVT, j’ai pu voyager durant 1 mois et demi à Tôkyô, 1 mois à Okinawa, 2 semaines à Hokkaidô en plein cœur de l’hiver et participer au festival de neige et de glace. Mais aussi explorer le nord du Japon autour de Sendai, Fukushima, Aizu Wakamatsu. 

Puis je suis partie dans les alpes japonaises entre Nagoya, Kanazawa, Nagano et tous pleins de villages et petites villes alentour. 

J’ai découvert pendant 2 semaines et demie la côte nord entre Matsue et Kinosaki onsen, j’ai participé à l’exposition universelle d’Osaka. J’ai enfin pu aller à Koyasan, et à Mie, voir les sakura autour de Kyôto et même redécouvrir Himeji sous une autre facette. 

Tellement de choses se sont passées durant ces mois de découvertes avec quelques mésaventures sur le chemin ! Je te raconte ?


PVT Japon : démarches administratives à l’arrivée et au départ.

Ah l’administratif, qui aime ça au fond de lui ? Pour moi, aller dans des administrations, faire des papiers est synonyme d’ennuis, de longueur, et souvent d’incompréhension. Si tu couples ça à une arrivée au Japon où même le personnel ne sait pas trop vers quel bureau t’admettre, ça devient vite une perte de temps.

L’arrivée à l’aéroport, premières démarches : 

À mon arrivée à Tôkyô Narita, tout s’est passé sans encombre à la douane. J’ai reçu ma carte de résident en échange d’une photo d’identité, et, comme le veut la procédure, je devais me rendre dans les 15 jours à la mairie correspondant à mon adresse postale fixe. Le douanier m’a même remis un guide explicatif en anglais.

Problème : mon programme prévoyait beaucoup de déplacements, et l’idée de changer de mairie à chaque nouvelle adresse relevait pour moi de la mission impossible (et surtout d’une perte de temps monumentale !). Heureusement, une amie vivant à Tôkyô m’a gentiment proposé d’utiliser son adresse. Un vrai gain de temps… et un grand merci à elle : elle se reconnaîtra ! ❤️

Pour information, à chaque fois que tu sors de ta zone de résidence, tu devrais aller te désinscrire de ta mairie pour aller t’inscrire dans la nouvelle. Et donc à la fin de ton PVT, te désinscrire de ta dernière mairie pour sortir du territoire.

Enregistrement à la mairie et carte de résident (Zairyū card)

Ma première visite à la mairie a été… un petit quiproquo. À l’entrée, comme toujours, un agent d’accueil vérifie la raison de votre venue. Je lui montre mon adresse postale et explique que je viens m’enregistrer pour la première fois. Il me remet alors tous les formulaires à remplir.

Heureusement, il n’y avait pas foule ce jour-là. Après vingt minutes d’attente, j’arrive au comptoir… pour apprendre que je ne suis pas dans la bonne mairie ! L’agent, désolé, m’indique la bonne adresse, à une station de métro : soit plus de trente minutes de marche supplémentaires.

Vient alors ma deuxième visite à la mairie. Cette fois, je m’assure d’être au bon endroit pour mon inscription. Dans la plupart des mairies, une personne vous accueille dès l’entrée : elle vous demande la raison de votre venue, vous inscrit sur la liste d’attente et vous remet les formulaires à remplir. Au besoin, elle peut aussi vous expliquer certaines cases et répondre à vos questions.

Les formulaires sont parfois traduits en anglais, mais pas toujours. Mon conseil : regardez sur Internet comment les remplir avant de venir. Pour ma part, si je ne comprenais pas une section, je la laissais vide et attendais de voir avec l’agent présent dans la salle. 

carte de résident Japon


Assurance santé nationale et privée.

Attention, concernant l’obligation de souscrire à une assurance santé lors de votre séjour au Japon, nous avons à ce jour des informations contradictoires. Une lectrice nous a signalé que c’était bien obligatoire, mais d’autres nous confirment que non. Si vous avez une source officielle du gouvernement à partager, nous sommes preneurs.
Personnellement, le personnel sur place m’a dit que ce n’était pas obligatoire, mais m’a bien demandé si j’avais une assurance voyage qui me couvre pendant cette période, à l’ambassade aussi.

En tout cas, si vous êtes en possession d’une assurance voyage PVT, l’assurance nationale gratuite vous couvrira les soins de première nécessité en plus de votre assurance privée. L’assurance privée est nettement recommandée par l’ambassade japonaise. D’ailleurs, je te raconte plus bas mon expérience médicale au Japon où ma propre assurance privée (Chapka) m’a vraiment aidée !

Comme j’avais prévu de faire toutes les démarches le même jour, j’ai demandé où se trouvait le bureau pour souscrire à l’assurance santé. J’en ai profité pour signaler que je souhaitais être exemptée de cotiser à la retraite japonaise : logique, puisque j’avais travaillé, mais sans aucun revenu (un peu comme du CouchSurfing prolongé).

Je suis tombée sur une employée qui n’avait jamais eu affaire à une étrangère et qui découvrait en même temps le nouveau système de demande de carte d’assurance santé. Elle m’a proposé de tester ce “nouveau” mode, soi-disant plus rapide. Pourquoi pas ! Il suffisait qu’elle remplisse mon dossier directement sur son ordinateur (plutôt que moi sur papier) et qu’elle me prenne en photo. Ensuite, je devais recevoir la carte sous 15 jours à mon adresse postale.

Problème : l’envoi se faisait en recommandé, et mon amie n’était jamais présente lors des passages du facteur. Résultat, je ne l’ai jamais reçue… et donc jamais utilisée ! En prime, j’avais perdu 1h30 à la mairie pour rien. Sur ce point, je ne suis clairement pas un exemple à suivre. À mon départ, les démarches pour se désinscrire ont été également très complexes et mon amie a reçu énormément de relances chez elle alors que j’avais déjà quitté le pays. Impossible pour elle de faire les démarches à ma place et impossible pour moi de les faire depuis l’étranger. Bref…pas terrible.

Edit : ici Sophie ! 😉 Nous sommes partenaires avec l’assurance Heymondo et celle-ci vous offre une réduction de 5% sur votre achat et c’est valable toute l’année !

Ouverture de compte bancaire et ligne téléphonique.

Je n’ai ouvert ni l’un ni l’autre. Par flemme administrative. Mais j’ai survécu sans. 

Je pense que c’est très bien pour les personnes qui veulent s’intégrer plus longtemps et recevoir leur argent des petits boulots. 

Côté téléphone, j’ai préféré utiliser une e-sim.

(Vous pouvez bénéficier d’une superbe couverture internet partout au Japon même dans les lieux paumés. Vous pouvez d’ailleurs bénéficier de -15% sur votre abonnement SAILY avec le code SOPHIESENSEI)

Mais cela peut être utile d’obtenir un numéro japonais. Recevoir des messages de l’administration, commander sur internet, participer à des loteries et même obtenir des tarifs moins chers en souscrivant à des offres de fidélité dans des magasins, par exemple. 

Ressenti et premiers pas sur le sol japonais.

Trouver ses premiers jobs au Japon

Mon premier mois à Tokyo, je l’ai passé à travailler dans une auberge de jeunesse située dans mon quartier préféré : Asakusa. L’occasion rêvée de tester tous les restaurants, sento et cafés des alentours : je connais maintenant le quartier par cœur ! En échange d’une matinée de travail, j’avais tous mes après-midis libres.

helpx


J’avais trouvé ce job via HelpX, un site qui met en relation des “helpers” avec des lieux d’accueil en échange de quelques heures de travail par jour. On peut y filtrer les offres par photos, description et avis d’anciens volontaires. L’abonnement coûte environ 25 € pour 2 ans et fonctionne dans le monde entier : ferme de thé, garde d’enfants, ménage en auberge, échanges culturels dans des cafés ou écoles…
J’avais contacté plusieurs hôtes plusieurs mois avant mon arrivée. Parfois, il a fallu relancer, voire écrire directement à des établissements. Les grandes villes sont très demandées, surtout celles offrant de bonnes conditions. Grâce à cet échange, j’ai économisé sur toutes mes nuits à Tokyo : ce qui n’est pas rien, vu le prix des hébergements dans la capitale.

Ensuite, j’avais prévu une mission dans une auberge à Naha, Okinawa, recommandée par une amie en PVT. (Spoiler : je n’y ai finalement jamais mis les pieds.)

Les limites de ces “jobs”
Le problème avec certaines de ces auberges, c’est que le “logement contre ménage” implique souvent 4 à 5 heures de nettoyage par jour, à la japonaise : donc avec un niveau de propreté impeccable et parfois des tâches ingrates. On dort dans les mêmes dortoirs que les touristes, avec le bruit que cela implique quand on voudrait juste se reposer ou travailler sur ses projets. Et quand j’ai réalisé que je travaillais 7 jours sur 7, pour l’équivalent de 10€ la nuit, j’ai arrêté : trop de temps et d’énergie perdus.

J’ai donc préféré utiliser mes économies pour payer 10€ la nuit et profiter pleinement de mon temps.
Dans mon auberge à Tôkyô, j’espérais rencontrer des Japonais… mais la plupart cumulaient trois emplois par jour, et pendant les tâches ménagères, chacun était assigné à un étage différent. Résultat : j’étais souvent seule, sans réel échange culturel. (À part avoir appris à nettoyer un futon et un tatami à la perfection !)

Voyager autrement : explorer les provinces méconnues du Japon

L’un des grands avantages d’un PVT, c’est de pouvoir voyager lentement, à son rythme et différemment. Bien sûr, je suis passée par les grandes villes que j’avais déjà découvertes lors de mes deux précédents séjours (3 semaines en 2022, puis 2 mois en 2023). Mais cette fois, j’ai surtout voulu arpenter les petites rues de mes quartiers favoris, revenir dans les lieux qui m’avaient marquée… et partir à la campagne japonaise.

hokkaido


J’ai exploré des îles où peu de touristes européens mettent les pieds, admiré la nature changer au fil des saisons et, contre toute attente, adoré l’hiver et la neige que je redoutais tant.

Mon coup de cœur : Okinawa

Okinawa m’a conquise par sa culture alternative, son histoire, ses paysages et la gentillesse de ses habitants. On y sent à la fois une influence chinoise et américaine. J’ai eu l’occasion d’échanger avec un Américain vivant sur une base militaire et d’entendre deux points de vue très différents sur cette île singulière.
Parmi mes plus beaux souvenirs : observer les baleines à Zamami Island, me baigner en plein mois de janvier dans une eau à 24 °C, faire du snorkeling et découvrir des fonds marins incroyables. J’y ai aussi rencontré une Française en couple avec un Japonais, ce qui m’a permis de discuter des différences culturelles, de la vie de couple au Japon et de la perception des couples mixtes.
Okinawa restera dans mon cœur : mes premiers sakura de l’année, des eaux d’un bleu saisissant, une gastronomie savoureuse, des coutumes fascinantes… et même un accident à vélo qui m’aura appris une leçon importante sur l’assurance voyage !

okinawa

L’accident qui m’a rappelé l’importance d’une bonne assurance voyage

Puisque je veux aussi te raconter la vraie vie au Japon, parlons de cet incident qui me laisse encore des séquelles aujourd’hui.

La chute

Sur l’île de Zamami, j’avais loué un vélo/une trottinette auprès de mon auberge pour explorer les différents points de vue. En pleine descente, sur une côte bien pentue, le guidon s’est subitement affaissé vers l’avant. Résultat : chute directe sur mon épaule droite et luxation de l’os. Pas d’autres blessures (merci casque et vêtements longs, même avec 20°C !) mais une douleur intense.
Sans numéro de téléphone japonais, impossible d’appeler les secours. Le point de vue le plus proche se trouvait à 500 mètres, en montée, avec mon vélo cassé en deux et mon épaule déboîtée… J’ai pris sur moi, avancé lentement, et, coup de chance, une voiture de police est passée quelques minutes plus tard.

Les soins sur une petite île

Le policier m’a conduite au dispensaire de la Croix-Rouge japonaise. Une infirmière parlait anglais, ce qui a grandement facilité les choses. Mon conseil : dans ce genre de situation, explique simplement ce qui s’est passé, respire profondément et garde ton calme.
J’ai donné toutes les infos utiles : heure de mon dernier repas, traitement en cours, allergies, groupe sanguin, hydratation. Une radio a confirmé qu’aucun os n’était cassé, seulement déplacé. Le médecin, qui n’avait jamais réalisé cette manipulation, m’a annoncé qu’il allait vérifier dans un livre et sur YouTube comment remettre l’os en place. Sur le moment, j’ai juste pensé : “Faite vite, je veux souffrir moins !”. Avec le recul, j’en ris encore.

Le coût et le rôle de l’assurance

En voyant la situation, je me suis inquiétée : “Oh non, je n’ai pas ma carte d’assurance, ça va me coûter une fortune !”. Finalement, l’ensemble, radio, remise en place, médicaments, écharpe m’a coûté 110€. Le transfert en voiture de police et la location du vélo (non homologué selon le policier) n’ont rien été facturés.
Mon assurance voyage m’a remboursé en moins d’une semaine. En déclarant le sinistre le jour même et en envoyant tous les documents dans les 48 heures, j’ai été prise en charge sans problème. Ils m’ont même rappelée pour prendre de mes nouvelles. Franchement, je ne peux que les recommander.

(En parlant d’assurance, nous vous recommandons HEYMONDO ! Vous bénéficiez d’ailleurs de 5% de réduction en passant par ce lien.)

plage okinawa


La barrière de la langue : pourquoi il faut apprendre le japonais avant de partir.

Avoir un niveau de japonais avant le départ.

Réviser sa compréhension orale et écrite est un must avant de partir. Je ne prétends pas avoir un super niveau, loin de là. Mais pouvoir me présenter, parler de moi, dire ce que j’aime et pourquoi je suis ici va être la chose que l’on m’a le plus demandée.

Je me suis aussi renseigné pour les démarches administratives, et donc certains mots de vocabulaire précis.

Je pense que savoir dire pour des raisons médicales ses antécédents peut être une bonne chose pour l’indiquer au personnel médical. Au moins, l’écrire quelque part et le garder dans votre passeport / carte de résident. 

C’est ça que le personnel médical voudra en priorité : qui vous êtes.

Les situations où parler japonais a changé la donne (médecin, logement, travail, voyages).

C’est à Okinawa, que d’avoir ces bases en japonais, m’a grandement aidé : parler à la police, parler au docteur, pouvoir me débrouiller à la mairie lors de mon arrivée pour tout ce qui est administratif.

Outre le fait de pouvoir commander comme un local au restaurant, et de faire mon arrivée dans les hôtels en présentant ma carte de résident (et être mieux perçue par le personnel d’ailleurs). 

onsen sous la neige


C’est réellement s’acclimater en douceur au pays, et ne pas paniquer dans plusieurs situations, car on comprendra ce que l’on nous raconte sur notre situation et pouvoir interagir et dialoguer en échange des informations. 

Ces bases m’ont permis aussi de me faire des ami(e)s japonais(es), et ça, c’est ce qui fait la richesse de mon voyage sur l’aspect culturel.

Je ne peux que conseiller les formations de Sophie et son équipe pour apprendre les essentiels de manière simple et ludique. ET sur ce blog, vous trouverez non seulement son guide pour débutants, mais aussi une newsletter et de nombreux articles sur la langue. Autant de ressources GRATUITES pour vous y aider.

Le choc culturel inversé : revenir en France après un PVT au Japon

À la sortie du territoire, le douanier m’a bien demandé si je ne souhaitais pas revenir au Japon, et donc de clôturer ma carte de résident valable 1 an. Ils font un trou dedans, et c’est tout !

Revenir en France après plusieurs mois au Japon a été un vrai choc… mais à l’envers. Là-bas, j’avais pris l’habitude d’un quotidien rythmé par la politesse, l’efficacité et une certaine douceur de vivre. Ici, tout me semblait bruyant, pressé, parfois brouillon. Même les gestes simples : payer ses courses, prendre les transports m’ont paru étranges au début. Comprendre un peu trop parfaitement les conversations en français était gênant aussi, surtout les cancans du bus…

Ce qui me manque le plus du Japon ? La beauté du quotidien. Les petites rues calmes au petit matin, les konbini, la nourriture, prendre le train et me croire dans un film, les bains chauds et cette sensation de sécurité presque absolue. Sans oublier la curiosité et la bienveillance des rencontres faites sur place.

Ce PVT a été bien plus qu’un simple voyage. Il a changé ma façon de travailler : en me rendant plus flexible, créative et organisée et ma façon de voir la vie. Il m’a appris à ralentir, à apprécier les petits détails, et à m’adapter à des situations totalement imprévues (un accident sur une île déserte est un bon exemple !).

Alors, si tu hésites encore à te lancer dans un PVT au Japon, je n’ai qu’un conseil : fonce. Prépare-toi, économise, choisis une assurance fiable, apprends quelques bases de japonais, construis ton itinéraire… et pars. Ce ne sera pas toujours facile, mais ce sera inoubliable. Le Japon ne te laissera pas repartir indemne, dans le bon sens du terme, et qui sait, peut-être que, comme moi, tu n’auras qu’une envie en rentrant : y retourner.

Isabelle VANSTEENKISTE

Isabelle est journaliste au Japon depuis plus de 5 ans. Directrice éditoriale de Lepetitjournal.com Tokyo, un média pour expatriés français, elle travaille également comme freelance pour divers médias et a publié un thriller se déroulant au Japon : Kuro Neko.

2 commentaires

    • Peyo

      こんにちは !
      ありがとうございます pour le partage de cette superbe expérience.
      Juste pour dire que oui évidemment c est un gros plus de parler japonais pour l intégration etc, mais aujourd’hui avec la qualité des traductions instantanées sur les applications mobiles on peut parfaitement s en sortir sans parler japonais, c est un outil extraordinaire qui ouvre des portes inaccessibles autrefois.
      Mais je conseille vraiment d apprendre la langue , ce qui permet une intégration et aussi un respect pour ma part envers les habitants.
      さようなら

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.