Quand j’ai entendu parler du carnaval d’articles organisé par Florence du blog Fais briller tes étincelles, j’ai tout de suite eu envie de participer. Son thème est le titre de cet article : les 3 déclics qui ont changé ma vie.
Nous allons nous éloigner légèrement de l’apprentissage de la langue japonaise, même si vous verrez que chacun de ces déclics a eu un impact très fort sur ma manière d’apprendre et d’enseigner le japonais.
Quand j’étais plus jeune, je tenais un blog dans lequel je racontais mon quotidien lorsque j’étudiais à Tôkyô. Depuis cette époque, je ne me suis plus vraiment livrée à cœur ouvert sur internet. C’est un exercice délicat qui constitue un challenge pour moi. Mais je pense sincèrement que la lecture de cet article pourra vous apporter de la valeur, et j’espère qu’il fera écho à une partie de votre vie. Je l’ai écrit avec l’espoir qu’il vous aide à aller de l’avant afin de vous insuffler la force d’aller au bout de vos projets, et de vivre en harmonie avec vous-mêmes. Et bien sûr, de progresser en japonais 😉
Bonne lecture !
1- Prendre conscience que rien n’est éternel
27 novembre 2015, je me rends à Dijon pour assister au concert d’un couple d’amis. J’avais déjà longuement travaillé avec eux lors de tournées d’artistes japonais, et je suis souvent nostalgique de cette époque où je passais ma vie entre les autoroutes et les backstages aux quatre coins de l’Europe.
Je passe une excellente soirée à discuter avec mes amis, et le concert me transporte dans leur univers si particulier. Avant qu’on ne se sépare et reparte chacun de notre côté, j’hésite à prendre une photo avec eux pour garder un souvenir de ces retrouvailles. Mais comme tout le monde était un peu fatigué, j’ai estimé que nous n’étions pas sous notre meilleur jour pour garder une empreinte photographique de nos têtes. J’y ai finalement renoncé, en me disant que nous aurions bien d’autres occasions de nous revoir, et à ce moment-là nous prendrons une belle photo tous ensemble pour fêter cela.
Nous nous quittons ainsi, après une chaleureuse accolade, en leur souhaitant une belle fin de tournée européenne. En effet, le lendemain ils s’envolaient pour la Pologne pour un nouveau concert très attendu par leurs fans.
C’était sans compter que le lendemain, je recevais un message me disant que mon ami guitariste avait fait une attaque cérébrale, et qu’il décéderait quelques heures plus tard à l’hôpital. Malgré son jeune âge et son excellente santé, il nous a quitté soudainement. Alors même que je l’avais vu la veille, personne n’aurait pu prédire ce qui allait arriver.
Cette annonce m’a fait l’effet d’un électrochoc. Au-delà de la tristesse que j’ai ressentie et du gouffre de désespoir dans lequel sa famille a été propulsée, son décès soudain m’a fait prendre conscience que la vie n’est pas éternelle, et que tout peut basculer du jour au lendemain. Littéralement.
Depuis ce jour, il n’y a pas un seul matin où je me réveille sans me dire que c’est peut-être le dernier. Mais ne vous méprenez pas, je suis bien loin d’être pessimiste ! Bien au contraire. Ce tragique incident m’a permis de prendre conscience que si je veux réaliser mes rêves, il ne faut pas attendre. Je veux apprendre le japonais ? Alors je m’y mets tout de suite. Je veux partir étudier au Japon ? J’économise et j’y vais dès que possible. Je veux voyager ? Je réserve un billet et j’y vais.
Il n’y a jamais de moment idéal dans la vie pour faire quelque chose. Le passé est déjà loin, et le futur est incertain. Nous n’avons d’emprise que sur le présent, alors s’il vous tient à cœur de faire quelque chose, faites-le dès maintenant ! N’attendez pas, car il n’y aura peut-être pas de lendemain.
C’est pourquoi chaque soir avant de me coucher, je fais en sorte que dans la journée qui vient de s’écouler je me sois rapprochée un peu plus des objectifs qui me tiennent à cœur. Car si jamais je ne me réveillais pas demain matin, je partirais en étant fière de ce que j’ai accompli aujourd’hui. Même si ce n’est qu’un tout petit pas, même si je n’ai pas accompli de miracle, je n’aurais pas de regret de partir car j’aurais fait de mon mieux.
L’année dernière, j’ai appris qu’un petit papy que je connais bien et qui a rêvé toute sa vie de partir au Japon était décédé sans jamais y être allé. Il apprenait pourtant tous les jours de nouveaux kanji et avait de nombreux amis sur place qui auraient pu l’héberger. Ce n’était pas non plus une question d’argent, mais bel et bien d’attendre le moment idéal pour y aller.
Je vous le redis : il n’y a pas de moment idéal. Réalisez vos rêves avant qu’ils ne disparaissent ! 😉
2- Vivre en harmonie avec mes valeurs
Depuis quelques années, je m’intéresse de plus près au développement personnel. En faisant des recherches pour savoir quels étaient les livres incontournables en la matière, je suis rapidement tombée sur les Accords Toltèques, ouvrage qui m’a notamment été conseillé par mon frère (et on écoute toujours son grand frère, pas vrai ? 😉 ).
Ainsi, au printemps 2017, je lis ce livre écrit par Miguel Ruiz, et je m’imprègne profondément des 4 valeurs qu’il transmet :
- Que ta parole soit impeccable
- Ne prends rien personnellement
- Ne fais pas de suppositions
- Fais toujours de ton mieux
A force de les relire et de repenser au contenu de cet ouvrage, je réalise combien ces 4 simples phrases peuvent transformer ma vie et me soulager au quotidien.
Le 1er accord est pour moi le plus difficile à respecter, mais les 3 autres m’ont considérablement aidée à aller mieux, à avoir le moral au beau fixe, et à alléger ma charge mentale.
Le fait de ne plus rien prendre personnellement, notamment les critiques, m’a permis de prendre du recul sur les situations, et de développer ma compassion et mon empathie pour les autres. Bien souvent, lorsqu’une personne est en colère ou qu’elle vous fait du mal, c’est qu’elle est elle-même dans une grande souffrance. J’essaye donc de me mettre à sa place pour mieux la comprendre, et j’ai appris à me détacher de tout ce qui est négatif.
Le 3ème accord est celui qui m’a le plus rapidement soulagée : à quoi ça sert de faire des suppositions, à part se torturer l’esprit pour rien ? J’arrive désormais à mieux cerner les pensées négatives qui me viennent en tête et à m’en débarrasser, alors qu’auparavant elles pouvaient me hanter pendant des semaines, sans aucun fondement. Je ne voulais plus me mettre dans des situations de stress telles que j’ai connues il y a quelques années.
Le dernier accord est celui qui m’a le plus aidée au niveau professionnel, que ce soit dans l’enseignement du japonais ou dans mes propres études. Je m’en voulais souvent d’être fatiguée, stressée ou malade et que la qualité de mes cours en pâtisse. Par exemple, quand je donnais 3 fois la même leçon dans une semaine, je culpabilisais si l’une de ces heures était moins bien exécutée que les autres. Cet accord toltèque m’a fait comprendre que « faire de son mieux », ça ne veut pas dire « faire parfaitement ». Mon « mieux » varie d’un jour à l’autre, en fonction de mes capacités physiques mais aussi de plein d’autres facteurs moraux et sociaux.
Si je reçois une mauvaise nouvelle ou que j’ai très mal dormi, je ne peux pas exiger d’avoir le même résultat qu’un jour où tout va bien et où je suis en pleine forme.
L’important c’est de faire de son mieux au jour le jour, sans avoir aucun regret. Cette réflexion m’a considérablement aidée à ne plus culpabiliser les jours où j’étais trop fatiguée ou débordée pour faire mes révisions Anki, ou que j’étais tellement déprimée ou stressée pour faire quoi que ce soit (car oui, on a tous des hauts et des bas 😉 ).
En continuant mes lectures orientées développement personnel, j’ai rajouté d’autres petites techniques et astuces empruntées à droite à gauche afin de savoir comment mieux m’organiser au quotidien, et me soulager de bien des maux. Si le sujet vous intéresse, je vous recommande vivement de lire le livre de Margaux Caput 😉
En plus de cela, je suis également devenue végétarienne en 2016 afin de vivre pleinement en accord avec mes valeurs, car je ne supportais plus l’hypocrisie et le conflit entre mes pensées et mes actes.
3- Me recentrer sur l’essentiel
Le troisième grand déclic de ma vie a eu lieu en 2018, lorsque j’habitais à Kyôto avec mon mari, et juste après en rentrant en France.
Nous avons vécu 6 mois et demi à 2 dans un 34m², alors qu’en France nous résidons dans un 185m². Autant vous dire qu’on a dû s’adapter rapidement, et que nous devions n’emporter que l’essentiel dans nos valises !
Au moment de préparer les bagages, j’étais particulièrement angoissée à l’idée de n’avoir pas beaucoup de vêtements. J’avais notamment peur de devoir tout le temps enchaîner les lessives, et d’avoir un choix restreint pour m’habiller. Une fois arrivée au Japon, je me suis rendue compte que je mettais très souvent les mêmes vêtements (mes préférés), et à la fin de notre séjour, j’ai même réalisé que je n’avais pas touché à certaines robes, leggins et accessoires que j’avais emportés.
Après être rentrée en France, j’ai pris conscience que je n’avais absolument pas besoin d’avoir autant de vêtements, ni même autant d’objets tout court. Je me suis alors intéressée au minimalisme, et en parallèle j’ai lu le livre La semaine de 4h de Tim Ferris. C’est à ce moment où j’ai découvert la loi de Pareto dont je vous ai déjà parlé dans plusieurs autres articles de mon blog. Celle-ci prône le 20/80, c’est-à-dire 20% d’efforts qui rapportent 80% de bénéfices, ou bien 20% d’objets qui offrent 80% de plaisir.
Loin de moi l’idée de vouloir me débarrasser de 80% de tous mes biens, mais en réfléchissant à cette histoire de 80/20, j’ai effectivement réalisé que j’utilise toujours les mêmes objets au quotidien, et que le reste ne me sert à rien, voire même ne m’apporte aucun bénéfice ni plaisir. Petit à petit, j’ai repensé à toute ma façon de fonctionner, afin de moins et mieux consommer.
En revenant au sujet qui nous intéresse sur ce blog, j’ai également cherché les 20% d’efforts à fournir pour récolter 80% de résultats en japonais. C’est notamment ce dont je vous parle dans les articles sur la meilleure méthode pour apprendre les kanji, comment mémoriser du vocabulaire efficacement, et les 100 mots les plus courants en japonais.
Voilà en résumé quels ont été les trois grands déclics de ma vie, et qui font que je suis la personne que je suis à présent 😉 J’espère qu’ils vous aideront ou vous inspireront dans votre propre parcours.
En commentaires, j’aimerais beaucoup que vous me disiez quel a été LE gros déclic dans votre vie, que ce soit en rapport avec le japonais ou pas du tout !
J’ai hâte de vous lire 😉
9 commentaires
Didier
Comme je retrouve dans tous ces exemples : j’ai 60 ans, et il y a 2 ans environ, mon patron m’a dit : « tu t’en vas » ! J’étais cadre, bien payé, le choc…1 an pour m’en remettre, chercher ma voie. Alors, au chômage, j’ai décidé de vivre autrement, par obligation aussi : j’ai réduit ma consommation d’un tas de choses (alimentation, vêtement, etc) mais sans me priver. Je vends (ou donne) petit à petit toutes ces choses qui me paraissaient importantes, et pourtant inutiles (objets, vêtements) pour ne garder moi aussi que le minimum…Et puis, il me fallait trouver un centre d’intérêt qui me passionne : la photographie, le blog, les voyages font déjà partie de ma vie depuis longtemps. Mais un voyage au Japon l’an dernier, a été le révélateur au delà de mes espérances ! Conséquence : je me suis lançé dans l’apprentissage du Japonais, je prends aussi des cours de calligraphie et de sumie, de tentoku, de gastronomie japonaise. J’assiste à pleins d’ateliers, des conférences, je m’intéresse à la littérature japonais, à sa culture (j’ai acheté des dizaines de bouquins), et cerise sur le gâteau : 4 voyages en préparation à partir de novembre 2020 pour découvrir de nouveau le Japon, dont le très célèbre pélerinage de Shikoku, qui sera sans nulle doute l’occasion pour moi de réfléchir et de méditer… Alors voilà, en ce moment, je vis le Japon à 100 %, et cela me rend tout simplement…Heureux ! Merci pour ce magnifique article…
Michael Malardeau
こんにちはソフィー先生 , d’abord mes sincères condoléances pour votre ami même si ça fait quelques années de cela on pense toujours à ceux qui nous sont chères. En étant jeune, j’étais bercé par les animés, les jeux et la musique japonaise ( quand celle ci restait bien sûr). C’est de là que mon envie, mon rêve m’est venu. Partir au Japon. Ne sachant pas parler, à part baraguiner quelques mots que tous connaissent. Vienne les difficultés que la vie m’a misent en travers de ma route. J’ai dû m’occuper de ma petite soeur et de ma mère à peine sorti de l’école secondaire, le bac pour vous, en ayant que le minimum. Mon rêve s’éloignait de plus en plus. Les années passent mais mon rêve ne change pas, il reste dans ma mémoire, après des années de boulots, petits boulots, intérim, je tombe sur l’entreprise qui me rend heureux dans mon travail et dans ma vie de tout les jours, je commence même à pouvoir mettre de l’argent de côté, mais c’est sans savoir que la vie viendra me mettre une nouvelle fois des bâtons dans les roues. Le travail que j’aimais tant m’est retiré au profit d’un fils à papa. Cette même année, je me fais agresser par deux personnes saoûl et sur l’emprise de la drogue. Les problèmes de santé commencent. Pendant ses longues années (4 ans environ) je tombe sur des cours de japonais sur youtube. Mon rêve revient mais c’est sans pensé au effet secondaire de tout les médocs que je prends, que je commence à suivre ces cours. Après je tombe sur un blog qui me plaît directement et je commence à lire différents articles. Je tombe sur une première vidéo de vous ( ソフィー先生), le coup de foudre se fait. J’ai trouvé le professeur qu’il me fallait. Mais voilà, je dois suivre une formation dans un centre spécialisé, celui ci prend tout mon temps. Retour à la case départ. Alors oui je reste sur le blog et FB, parce que j’ai toujours envie de me tenir au courant. Après ma nouvelle formation (oui je suis déjà 4 fois diplômé), je viendrais cette fois vers vous, fini d’apprendre tout seul dans mon coin. Je prendrais des cours particuliers avec vous. Depuis bien trop longtemps que je mets mon rêve de côté et comme vous dites dans cet article, on ne sait de quoi demain sera fait. またね ソフィー先生.
Sébastien Mas
Merci du fond du cœur pour cette considération.
Ces 4 phrases font, parmi d’autres, parti des préceptes de vie que je me lis tous les matins.
Avec toute mon admiration pour ce bel article.
Yaneck
Merci pour ce partage qui n’a pas dû être sans émotion c’est certain. La vie est faite de déclic et de prise de conscience pas toujours facile à digérer.
Pour ma part c’est naturellement le décès de mon papa qui a chamboulé ma vie. Il y a eu plusieurs alertes avec plusieurs passages à l’hôpital notamment pour poser un pacemaker. À chaque fois j’ai eu peur qu’il parte, mais il s’en sortait.
Si bien que pour son dernier séjour à l’hôpital j’étais confiant, je ne m’étais même pas dit que ça pourrait être le dernier contrairement aux séjours précédents.
Et pourtant.
Puisque je ne m’y étais pas préparé, son départ a été plus violent qu’il n’aurait pu être, avec son lot de regrets bien ancrés.
Mais c’est à partir de là que je me suis développé en tant qu’adulte. Et ça me fait sourire quand je discute avec des personnes d’un certain âge qui ont encore leurs parents. Ils ont cette lueur enfantine dans le regard, et cette même peur de les perdre. Ce n’est pas une question d’âge.
Avant, j’avais peur des décès et je ne savais pas spécialement quoi faire auprès des gens qui perdent quelqu’un. Après son départ je me suis naturellement rapproché de ces personnes, plus ou moins proches, en faisant la tournée des funérariums et des enterrements durant 2 bonnes années. À penser que ça pouvait leur faire du bien, ça me faisait du bien à moi en tout cas.
Et puis, n’ayant jamais trop voyagé, j’ai décidé de briser cette crainte du voyage, de sa préparation pour partir seul en vacances chez mon pote en Guadeloupe. Ça peut paraître bête pour des voyageurs habitués mais moi j’en ai tiré une grande fierté et même si j’y retourne régulièrement et accompagné depuis, j’ai grandi durant ce premier gros voyage.
J’ai fait plein d’autres choses depuis, notamment tapé « cours de japonais » sur le bon coin et même si la rigueur dans le travail n’est pas toujours présente, j’ai rencontré des personnes très importantes et motivantes. Il n’y a pas de hasard dans la vie.
Ce n’est pas facile de jongler entre les différentes activités et il n’est pas question de choisir l’une ou l’autre. C’est un équilibre, et je préfère avancer lentement dans chaque domaine que d’en supprimer un.
Il est quelle heure ? Ah je vais préparer à manger, à plus !
Charlotte
Un grand merci pour cette belle leçon de vie. A travers tes lignes, j’ai moi aussi envie de travailler sur moi-même pour vivre ma vie plus calmement. Je vais noter tous les titres des livres que tu as cité et je pense que je commencerai à en lire dès mon retour. Merci encore, tu es vraiment un modèle pour beaucoup ❤️
Stephanie
Très bel article qui fait écho en moi car ce changement de manière de vivre et de penser que tu as vécu je l’ai vécu moi-même à un âge plus tardif grâce à ma professeur de yoga qui est aussi mon amie et qui a toujours une phrase qui tue. Quand je ne vais pas bien ou que je suis irritée par quelque chose, elle a toujours LA PHRASE qu’il faut entendre pour se sentir mieux. Et là tu te dis « mais pourquoi je me prends la tête moi!! ».
Elle m’a fait lire les 4 accords toltèques aussi qui résument tout ce que je faisait et qu’il ne faut surtout pas faire ! Et je me suis rendue compte qu’au fil du temps, j’arrivais plus ou moins à m’améliorer. Il existe même un autre livre du même auteur sur un 5è accord toltèque.
Bref, ce qui m’a fait beaucoup de bien sur le plan de mon développement personnel c’est le yoga et ma prof ainsi que la reprise du japonais, qui a fait que je suis sur les réseaux sociaux et qui m’a permis de te connaître toi ainsi que de belles histoires musicales.
Florence de Fais briller tes étincelles
Etincellante Sophie🎉 Ta participation me touche d autant plus que nous partageons l Amour du Japon et sa culture et tes autres déclics qui t ont permis de suivre ton chemin pour illuminer chacune de nos vies. Avoir conscience que le temps est précieux est une véritable chance. Quand on est enfant on le gaspille c est peut- être pour ça qu’on sait l apprécier à l âge adulte. Bravo pour les valeurs que tu défends et que je partage également. A bientôt. 🎉
Philippe
Bonsoir Sophie,
je suis moi même fan du Japon, ayant habité à Nagoya. Cela fait 13 années que 50% de mes collègues sont japonais, travaillant maintenant en Europe pour une société nippone. Pour moi le grand déclic a été le livre « L’Art de la Simplicité » de Dominique LOREAU. Une vrai Bible pour moi !! J’en parle également dans https://zero-concierge.com/top-3-livres/ . Bravo pour tous tes articles sur le Japon, ce sujet est une mine d’or sans fin…;-)
Vanessa HOARAU
Bonjour ,
Votre vécu a fortement raisonné en moi. Nous pas que j’ai vécu les mêmes situations maisque nous vivons tous des moments diificiles et que ces derniers servent à nous grandir.
C’est l’accident de mon aînée qui m’a fait prendre conscience que la vie n’est pas éternelle et qu’il y avait besoin de revenir à l’eesentiel.
A l’époque je m’acharnais à passer le concours de professeur des écoles que je n’ai jamais réussi mais que je voulais absolument obtenir pour une vie sois disant stable.
Aujourd’hui , je travaille dans un domaine qui n’a rien à voir avec l’enseignement et dont personne ne m’y attendais .
Il y a à peine deux mois que je me suis lancée dans l’aprentissage du japonais. J’ai hésité au début en imaginant ce que pourrait penser les autres mais j’ai rapidement oté cette idée de la tête et je me suis lancée . C’est une sorte de challenge que je me suis lancée .