Bien que ressemblant à un poisson rouge, Magicarpe n’en reste pas moins être une carpe, comme son nom l’indique.
C’est même d’ailleurs le roi des carpes, puisqu’en japonais il se nomme コイキング (koikingu). Vous l’aurez sans doute deviné, ce nom provient des deux termes suivants :
鯉(こい) (koi), qui désigne cette espèce de poisson très commun au Japon
キング (kingu), de l’anglais king , c’est-à-dire « le roi »
Quand on pense au Japon, la carpe koï est souvent l’un des éléments qui revient le plus dans l’imaginaire collectif. Mais savez-vous ce que cet animal évoque pour les asiatiques ?
Il est dit qu’en général, c’est un symbole de virilité pour les hommes, mais aussi de richesse, de fécondité et de vie en général. La carpe koï est également très connue pour sa persévérance, son courage et sa force du fait qu’elle est capable de remonter à contre-courant les rivières. La légende raconte même qu’elle finit par se transformer en dragon en s’envolant dans le ciel après avoir remonté un fleuve…
Cela ne vous rappelle pas un certain Pokémon ? ?
En plus d’avoir inspiré l’évolution Magicarpe > Léviator, cette histoire serait également à l’origine des koïnobori, c’est-à-dire les bannières carpes mises à l’honneur lors de la journée des enfants le 5 mai.
La carpe koï est aussi un motif que l’on retrouve fréquemment dans l’art du tatouage traditionnel japonais, comme ici chez l’artiste Horimyo :
Est-ce que vous aussi vous êtes fans des koï comme les Japonais ?
Ou est-ce qu’elles vous dégoûtent et vous ne les aimez pas trop comme Amélie Nothomb ? ?
Crédits illustration : Ruth-Tay sur DeviantArt