Les erreurs de débutant en japonais les plus courantes

Les erreurs de débutant en japonais : c’est grave ?

Je vois pas mal de contenus sur internet répertoriant les erreurs de débutants en japonais. Moi même je vous avais préparé une vidéo ainsi qu’un petit article répertoriant 5 erreurs à ne pas faire en japonais il y a fort longtemps.

Ces ressources sont très utiles à condition de bien savoir les utiliser !!

Pas question de vous concocter ici un article de type : “Ces erreurs fatales-absolument-dramatiques-à-ne surtout-pas-faire-sinon-olala-c’est-terrible”. Je pense que ce serait passer à côté de la plus grave erreur que l’on puisse faire lorsque l’on apprend le japonais !

La plus grosse erreur des étudiants en japonais

La plus grosse erreur des apprenants en japonais c’est… d’avoir peur de faire des erreurs ! Et oui, beaucoup de débutants ont du mal à se laisser aller à parler en japonais, à passer cette espèce de “barrière” mentale qu’ils se sont eux-mêmes construite.

J’ai peur de mal parler japonais, donc je ne parle pas. Je ne parle pas, donc je ne progresse pas et je continue à faire les mêmes erreurs. 😉

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Vous connaissez peut-être la réputation de l’anglais catastrophique des Japonais. Cette réputation est… tout à fait méritée. Vous pouvez le constater depuis l’étranger en vous rendant sur les pages “traduites en anglais” de sites japonais gouvernementaux ou même en suivant sur YouTube la chaine NHK World Japan, qui fait appel à de bien piètres traducteurs en cas de news urgentes.

L’une des raisons de ce niveau médiocre (même s’il y en a d’autres) est justement cette peur de se ridiculiser en parlant une langue étrangère, de faire des erreurs. 

Si vous pratiquez un sport, possédez un instrument de musique ou jouez régulièrement à un jeu vidéo qui demande une approche stratégique, vous le savez : il vous faudra y consacrer beaucoup de temps avant d’atteindre un niveau correct. 

C’est pareil en japonais. À moins d’avoir un parent japonais (et encore), aucune chance que vous soyez bilingue d’emblée.

Je ne cesse de vous le répéter, une pratique régulière de quelques minutes vaut mieux qu’un entrainement de 2 jours tous les 3 mois.

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Les erreurs courantes quand on débute en japonais

Ceci étant clair entre nous (une bonne chose de faite), j’ai répertorié ici les erreurs de débutant en japonais les plus courantes. 😉

Au fil de cette liste, vous reconnaitrez sans doute une ou deux erreurs que vous faites vous-même. C’est parfait ! Vous allez ainsi en prendre conscience et petit à petit la formulation correcte viendra remplacer cette maladresse.

La politesse, bordel !

Les niveaux de politesse en japonais sont un vrai cauchemar (même pour les natifs). Il est donc normal que les débutants ne sachent pas forcément quelle formule utiliser, ni dans quel contexte. Voilà pourquoi l’enseignement du japonais commence souvent par l’apprentissage de la forme poli « basique » en « masu ». Une fois cette forme maitrisée, vous pourrez apprendre les autres registres de politesse. 

L’erreur de beaucoup de débutants est de mixer différents niveaux de politesse dans une seule conversation. Ne commencez pas une phrase à la forme polie pour continuer ensuite à la forme neutre en insérant au passage quelques formules de keigo (haut registre de politesse). Cela risque de fortement perturber votre interlocuteur.

Autre bourde classique chez les touristes venant visiter le Japon : dire “merci” avec un simple ありがとう (arigatô). Au Japon  ありがとう utilisé tout seul est un terme plutôt décontracté et familier. Pour remercier un serveur au restaurant, un vendeur dans un magasin ou quelqu’un qui vous aide dans la rue, il vaut mieux utiliser la formule complète ありがとうございました (arigatô gozaimashita).

Faites attention également à l’emploi spontané de petits mots trop entendus dans les animés ! Souvent ceux-ci vous paraissent “cool”, mais sont issus d’un langage très familier, voire vulgaire. Ils vont donc donner une très mauvaise image de vous.

 

Moi, je : l’erreur de débutant classique

Commencer toutes vos phrases en disant 私 (わたし -watashi) ou 僕 (ぼく-boku) n’est pas vraiment une erreur à proprement parler. La formulation est correcte et votre phrase sera compréhensible pour votre interlocuteur. Le souci, c’est qu’en japonais, on ne répète pas “je” à tout bout de champ. Il n’y a pas d’obligation de mettre un sujet en début de phrase si celui-ci est identifiable grâce au contexte.

Donc à partir de maintenant, stop au “watashi” de début de phrase inutile !

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La prononciation et l’intonation qui change tout.

Il n’y a pas si longtemps, je cherchais avec une amie japonaise le prénom français le plus difficile à prononcer pour elle et nous étions d’accord pour placer le prénom « Grégory » sur le podium. Pourquoi ? À cause de la profusion de sons « durs » que ce nom comporte.

Vous avez déjà du le remarquer, en japonais le son “R” n’existe pas. Pas plus que le son “L” d’ailleurs. On a droit à un subtil mélange des deux.

Vous vous dites peut-être “ce n’est pas grave, même avec un accent, les mots sont reconnaissables”. Non, non , non ! Une erreur sur un “H” muet peut changer totalement la prononciation d’un mot. Un exemple tout bête : 

  • はし – hashi : baguettes 
  • あし – ashi : pied

Franchement, vous n’avez pas envie que vos amis japonais  pensent que vous mangez avec vos pieds.

Pareil ici, en prononçant le son “shô” ou “sô”, vous changez totalement de mot :

  •  しょうじき – shôjiki: l’honnêteté  
  • そうじき – sôjiki : l’aspirateur

Là encore, ce n’est pas du tout la même chose.

La prononciation des sons est donc à soigner pour ne pas se retrouver à dire d’énormes bêtises.

C’est quoi cet adjectif ? Une erreur de débutant en japonais courante !

Ceci est un message direct de Betty Sensei, votre correctrice préférée ! Arrêtez de mettre un な derrière un adjectif en い.

 おもしろい えいが (omoshiroi na eiga) ça ne veut rien dire !

Ceci dit, cette erreur est typique des débutants en japonais qui veulent bien faire. Pas besoin d’apprendre par cœur la liste des adjectifs en な et de ceux en い, si vous pratiquez votre japonais régulièrement, vous verrez que cela viendra naturellement.

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Un mauvais emploi des particules japonaises

Voici la “reine” des erreurs de débutant en japonais ! Même certains étudiants de niveau intermédiaire se trompent sur l’usage adéquat des particules japonaises.

Il y a ceux qui confondent certaines particules comme に et で et ceux qui les suppriment carrément ! Pourtant il est essentiel de placer correctement une particule dans une phrase afin de lui donner un sens et de la rendre compréhensible. Cette remarque est aussi valable à l’écrit. Je vous rappelle que le japonais est une langue qui n’utilise pas d’espaces entre les mots ; les particules sont donc vitales pour découper une phrase et la rendre lisible.

J’aimerais terminer cet article sur une petite astuce ! 

Si vous n’avez pas de camarade de formation, ami nippon, cousin ou poisson rouge avec qui pratiquer votre japonais, mais que vous souhaitez vous exercer et progresser, alors je vous conseille ce petit exercice tout simple : choisissez un joli cahier et écrivez chaque jour une page sur votre quotidien en japonais (en hiragana, katakana et kanji ou, si vous êtes plus à l’aise, en rômaji). Cet exercice vous obligera à utiliser de manière quotidienne des formules grammaticales simples et à étendre petit à petit votre vocabulaire. Une manière vraiment efficace d’améliorer à la fois votre oral et votre écrit.

Personnellement, quand j’ai commencé je confondais souvent des mots similaires comme それから (sorekara, ensuite) et だから (dakara, c’est pourquoi). Une fois que l’on m’a fait remarquer cette erreur, je ne l’ai plus jamais faite ! C’est pourquoi je souhaitais vous pointer du doigt les erreurs les plus fréquentes que je rencontre chez mes élèves afin que vous en preniez conscience vous aussi dès aujourd’hui 🙂

Du coup je suis curieuse ! Partagez vous aussi en commentaire l’erreur qui vous poursuit en ce moment 😉 

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Sophie - Cours de Japonais

Sophie, professeur de japonais depuis 2013, a créé sa formation OBJECTIF JAPON en 2020 et a accompagné depuis des milliers d’élèves dans leur apprentissage du japonais. Sur son site et sur les réseaux, elle partage les astuces qui lui ont permis d’apprendre elle-même le japonais.

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