Sumô

Le Sumô, ce sport japonais bien plus codifié qu’il n’y paraît

Deux colosses se font face sur une sorte de ring, le dohyô (土俵、どひょう). Torse-nus, mais vêtus d’un Mawashi (廻し、まわし), cette ceinture cachant leur entrejambe, les lutteurs de sumô ou rikishi (力士、りきし), que l’on peut traduire par “homme fort”, s’apprêtent à s’affronter dans un combat intense. Ils attendent que l’arbitre signale le départ avec son éventail. Lorsque c’est fait, les deux compétiteurs posent leurs poings sur le sol, signe qu’ils sont prêts à en découdre. Ils s’élancent l’un vers l’autre. Le public exulte, enivré par le combat qu’ils observent. Raconté comme ça, c’est impressionnant. Mais pour les profanes, il s’agit de quelque chose d’étrange, voire d’incompréhensible. Cette discipline est pourtant bien plus codifiée et subtile que les clichés qu’on a en tête. Prenez place autour du ring et regardez comment fonctionne le monde du sumô, un sport pratiqué professionnellement uniquement au Japon !

Petite histoire du sumô

Le sumô, la génèse d’un rituel shintô

Deux kanji composent le mot sumô – 相撲 – qui, ensemble, signifient “se frapper mutuellement”. Au moins, pas de surprise ici. Ce terme est mentionné pour la première fois sous forme écrite en 712 dans le Kojiki, la “chronique des faits anciens”. En effet, l’on relate que Takemikazuchi, dieu du tonnerre, serait descendu sur Terre pour en prendre possession. Takeminakata, divinité du vent, de l’eau et de la chasse (oui, rien que ça) refuse de lui céder son domaine et le défie. Le combat au corps-à-corps se conclut par une victoire de Takemikazuchi, kami céleste. Et l’on raconte que c’est cet affrontement qui fut à l’origine du sumô. Les tournois de cette discipline étaient donc présents dans la religion shintô. Ils servaient à honorer les kami et attirer leurs faveurs, notamment les bonnes récoltes.

Takeminakata et Takemikazuchi
Takeminakata et Takemikazuchi

C’est lors de l’époque de Nara (710-794) que le sumô devint partie intégrante des cérémonies de la cour impériale, nommées sechie (節会、せちえ). Des compétitions furent organisées chaque année et étaient accompagnées de musique et de danse.

Le sumô, bien plus qu’un rituel

Lors de l’ère Kamakura (1185-1333), le sumô n’était pas vu comme un divertissement ou un rituel shintô : il servait d’entraînement militaire afin de renforcer les troupes.

Avec l’émergence des marchands lors de l’époque d’Edo (1603-1868), ce sport devint un divertissement des classes nobles, et même sport national au XVIIIe siècle. Des groupes de lutteurs professionnels de sumô commencèrent donc à se former, mais il n’y avait pas vraiment de récompenses pour les plus doués.

Estampe Sumô

On dut attendre 1889 pour que quelque chose fût offert au lutteur qui restait invaincu durant la compétition. C’était une idée du journal Jiji Shinpô, fondé par l’intellectuel Fukuzawa Yukichi. Ce dernier est notamment connu pour être le fondateur de l’université Keio. C’est également lui qui apparaît sur le billet de 10 000 yens.

En fait, le sumô professionnel se développa réellement au XXe siècle, sous la forme qu’on lui connaît aujourd’hui. Une association fut créée en 1925 : l’association japonaise de sumô, Nihon Sumō Kyōkai (日本相撲協会、にほんすもうきょうかい). C’est vraiment un an après, lors du commencement de l’ère Shôwa (1926-1989) que ce sport se mis à prospérer avec l’idéologie nationaliste qui régnait à ce moment-là sur l’archipel. L’association se mit à organiser les tournois professionnels “Honbasho” (本場所、ほんばしょ), ainsi que les recrutements de lutteurs. La fameuse chaîne NHK décida de les diffuser à la radio.

Le sumô, vers une démocratisation du sport ?

Dès les années 1960, le sport fut ouvert au monde entier : on commença à recruter des étrangers pour qu’ils deviennent des rikishi. En majorité, des Austronésiens américains. Le manque d’effectifs chez les lutteurs professionnels se fit néanmoins ressentir dans les années 1990, et on décida de recruter encore plus à l’extérieur. On recense souvent des lutteurs venant de Mongolie, Russie, Bulgarie, Égypte, entre autres. Tous ces combattants ont un nom de ring japonais, comme le veut la tradition. Néanmoins face à ces étrangers qui atteignent les plus hauts rangs du sumô, des Japonais ont manifesté un certain mécontentement. En tout cas, il est de nos jours, de plus en plus commun que des non-Japonais s’intéressent à cette discipline et se mettent à regarder les tournois à la télévision.

Le sumô, une discipline plus stricte qu’il n’y paraît

Combien de fois je l’ai entendue celle-là : “le sumô, ce sont des gros en slip qui se tapent dessus” ! Mais devenir rikishi, c’est savoir faire beaucoup de sacrifices. Il faut un dévouement sans faille, mais malheureusement, nombre d’étrangers ont encore ce  vilain cliché en tête.

D’ailleurs, le saviez-vous ? Au Japon, quand on désigne un lutteur professionnel, on parle de « rikishi » et non pas de « sumôtori » ou « sumô« , comme on aurait l’habitude de dire en France.

Heya, ou l’écurie de sumô

écurie de sumô

Ce terme peut en surprendre plus d’un, puisqu’on l’utilise surtout pour désigner les chambres ou pièces d’une maison. Ici il prend le sens d’“écurie” ou heya (部屋、へや), désignant ainsi l’endroit où s’entraînent et grandissent les athlètes. Les lutteurs évoluent donc tous ensemble et un véritable lien de solidarité se crée entre eux. Un lutteur rejoint une écurie dès son adolescence, et il y restera jusqu’à la fin de sa carrière. Bien que ce soit un sport individuel de prime abord, il fera d’avantage penser à un véritable travail collectif lorsqu’on voit comment les athlètes d’une même heya se soutiennent.

En plus des rikishi, il y a aussi :

  • l’oyakata (親方、おやかた) ou toshiyori (年寄、としより), c’est l’entraîneur ;
  • le gyôji (行事、ぎょうじ), l’arbitre ;
  • le yobidashi (呼び出し、よびだし), l’annonceur ;
  • le tokoyama (床山、とこやま), le coiffeur.

La plupart des heya se trouvent dans le quartier de Ryôgoku, à Tôkyô. Elles varient en tailles : certaines regroupent 30 rikishi environ, tandis que d’autres n’en ont que deux seulement. Il est assez rare qu’il y ait des tournois où des lutteurs d’une même écurie s’affrontent. 

Journée typique d’un lutteur de sumô

La vie de rikishi est très stricte, bien que l’on puisse penser le contraire. En général, il se lève tôt : 5 heures du matin environ, mais cela peut être un peu plus tard, selon l’écurie dans laquelle il est. Il part à son entraînement le ventre vide. Cela dure entre 4 à 5 heures. Avec ses confrères, il s’échauffe puis commence à se battre sous les yeux attentifs de l’entraîneur. On commence par ceux qui sont les moins qualifiés. Le vainqueur a le droit de désigner son prochain adversaire. Être à jeun et faire autant d’exercices déclenche forcément une faim de loup.

Le premier repas se prend à environ 11 heures. Et devinez quoi : c’est extrêmement calorique ! Le chanko-nabe (ちゃんこ鍋、ちゃんこなべ) est le plat principal que consomme un lutteur de sumô. C’est une sorte de ragoût très protéiné, qui se digère bien. Mais en plus, le combattant mange du riz et boit des bières. Après avoir fini son déjeuner, il va faire une sieste, cela favorise la prise de poids.

Chanko-nabe

Après avoir dormi, l’après-midi est différente pour tous : corvées (ménage) pour certains et quartier libre pour d’autres. Enfin, le deuxième cas, c’est souvent pour ceux qui sont en haut de la hiérarchie de l’écurie.

Le soir, il mange encore du chanko-nabe, et se couche presque directement vers 21 heures, afin de gagner encore plus de poids.

Les athlètes consomment entre 7 000 et 10 000 calories par jour ! Le besoin nutritionnel pour un homme adulte est quant à lui en moyenne de 2 500 par jour, une sacrée différence.

Petite note sur le chanko-nabe : lors des tournois de sumô, on met souvent une seule viande dans ce plat : du poulet. La petite métaphore est qu’un rikishi se doit de rester sur ses deux jambes comme l’animal consommé ! Et non à quatre pattes comme un bœuf (signe de défaite). On considérerait le poisson comme un porte-malheur, car il n’a ni bras, ni jambes. On évite donc d’en mettre.

Ces athlètes sont-ils en bonne santé ?

Au niveau du poids, qui est en moyenne de 140 kilogrammes, on peut dire que oui, un rikishi est obèse, voire en obésité morbide selon la taille. Surtout lorsqu’on regarde la quantité ingérée quotidiennement. Celle-ci est néanmoins faible en sucre. Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, le taux de cholestérol de ces athlètes est très bas. En plus, la graisse du ventre, bien qu’en apparence bien présente, est surtout stockée sous la peau. Et non près des viscères ou derrière la paroi de l’estomac. C’est donc pour ça qu’il n’y a pas de problème de circulation du sang dans leur corps.

Tout cela, ils le doivent à un entraînement intensif, qui augmente le taux de sécrétion d’une hormone particulière, l’adiponectine. Sans rentrer dans les détails, cette dernière aide à réguler le métabolisme des lipides (la graisse) et du glucose (le sucre). Donc les lutteurs sont bien plus en forme et en bonne santé que ce que pourrait laisser présager leur corpulence !

Les lutteurs professionnels se retirent néanmoins assez tôt du devant de la scène. C’est à partir de ce moment qu’ils doivent se rééquilibrer au niveau des repas, sous peine de développer de sérieux problèmes cardiovasculaires, car ils ne pratiquent plus aussi intensément leur sport… A cela se rajoutent les coups qu’ils ont pris durant toute leur carrière.

Des années et des années d’entraînements intensifs et d’obésité réduisent malheureusement l’espérance de vie, qui n’est que de 65 ans chez ces sportifs.

Les lutteurs à la retraite

Il y a de nombreuses raisons qui poussent les rikishi à se retirer du dohyô, et cela se fait souvent dans la trentaine. De toute façon, le style de vie de lutteur de sumô n’est pas envisageable à vie, comme de nombreux sports professionnels. Le départ ne se fait néanmoins pas sans cérémonie : en général, l’annonce du départ à la retraite se fait publiquement devant les caméras, sur le ring. C’est à ce moment qu’on coupe le chignon chonmage de l’athlète, forte en symbolique. En effet, les compétiteurs de cette discipline sont les seuls à revêtir cette coiffure (ainsi que les acteurs de Kabuki), qu’un coiffeur spécialiste, le tokoyama, fait spécialement pour eux. La coutume voudrait que les personnes importantes pour le rikishi emportent chacune une mèche de ses cheveux.

Danpatsushiki

Comme la vie dans la heya leur a appris à bien cuisiner le chanko-nabe, il arrive que certains ex-lutteurs ouvrent leur propre restaurant avec ce plat comme spécialité. Rassurez-vous quand même : cela ne vous fera pas grossir, car vous allez en manger de manière raisonnable.

Des athlètes décident aussi de fonder une famille et de vivre pleinement de leur retraite si celle-ci le leur permet.

D’autres décident de rester dans le monde du sumô et deviennent des entraîneurs responsables de la gestion de leur propre écurie. La condition étant qu’il faut être un citoyen japonais pour devenir un ancien de l’association japonaise du sumô, mais pas que. Le titre d’oyakata ou toshiyori, est en effet réservé aux sportifs les plus talentueux. Les conditions ? Avoir concouru en faisant partie du san’yaku dans un tournoi, ou avoir participé à au moins 20 championnats en haut des divisions de makuuchi, ou 30 en tant que sekitori.

Les rangs chez les rikishi

Seuls les rikishi les plus doués ont le droit d’avoir le titre de “sekitori”. Il existe deux divisions : makuuchi (幕内、まくうち) et jûryô (十両、じゅうりょう), composées elles-mêmes de sous-divisions. Tous ces lutteurs sont rémunérés à titre professionnel par la ligue professionnelle du sumô. Le salaire dépend évidemment du « rang » des athlètes, mais ils ont beaucoup de privilèges, comme le fait de pouvoir se marier, par exemple. Selon les victoires ou défaites, on peut être rétrogradé à la sous-division inférieure, sauf pour le yokozuna.

Makuuchi, la première division

Dans le Makuuchi, on retrouve ainsi :

  • le yokozuna (横綱、よこずな), dieu vivant du sumô ;
  • l’ôzeki (大関、おおぜき) ;
  • le sekiwake (関脇、せきわけ) ;
  • le komusubi (小結、こむすび) ;
  • le maegashira (前頭、まえがしら).

Petite note : cette division regroupe les titres les plus convoités, dont le top 3 (en fait top 4 avec le yokozuna), nommé le san’yaku (三役、さんやく). Cela concerne l’ôzeki jusqu’au komusubi.

Jûryô, la deuxième division

Dans le jûryô, il y a :

  • le makushita (幕下、まくした) (oui, c’est de là que vient le nom du Pokémon Makuhita, si vous vous demandiez) ;
  • le sandanme (三段目、さんだんめ);
  • le jonidan (序二段、じょにだん) ;
  • le jonokuchi (序の口、じょのくち).

Yokozuna, la star du sumô

Yokozuna, c’est LE titre à atteindre. Il n’y a que très peu de compétiteurs qui peuvent se vanter de le détenir. On peut le traduire par “corde horizontale”, qui fait vraiment penser au shimenawa des sanctuaires shintô et qui sont aussi autour des arbres sacrés. En fait, c’est ce qu’il porte lors des cérémonies d’entrée sur le dohyô. Elle peut faire jusqu’à 20 kilogrammes, et évidemment que le yokozuna ne la porte pas s’il doit affronter quelqu’un.

Bien qu’on ne puisse le rétrograder, on attend de lui qu’il se retire s’il n’arrive plus à remporter assez de matchs. Mais devenir yokozuna n’est pas aussi aisé. Car en plus de devoir gagner régulièrement, on juge l’ôzeki sur d’autres critères, comme la grâce, l’honneur, la puissance… Le rituel de promotion se fait à Tôkyô, dans le sanctuaire Meiji. Un des yokozuna les plus connus est sans aucun doute le Mongol Hakuhô S, ou Munkhbat Davaajargal de son vrai nom.

Hakuhô Shô
Le Yokozuna Hakuhô Shô

Comment se déroule un match de sumô ?

Des rituels avant de commencer un affrontement

Avant que le match ne commence, chaque athlète doit faire des gestes-rituels bien particuliers. Ceux-ci durent plus ou moins longtemps selon la division des combattants :

  • shiko (四股、しこ) : les compétiteurs frappent le sol avec leurs pieds afin de chasser les mauvais esprits ;
  • kiyome no shio (清めの塩、きよめのしお) : les rikishi lancent du sel sur le cercle de combat, en signe de purification ;
  • chikara-mizu (力の水、ちからのみず) : les lutteurs boivent cette “eau de force” et la recrachent.

L’arbitre annonce le début du combat en montrant l’autre face de son éventail. Il est le seul à pouvoir être sur le dohyô avec les deux combattants. Les juges, les présentateurs et spectateurs doivent rester autour. Suite à cela, les deux lutteurs doivent sans exception poser leurs deux poings sur le sol. Si jamais un des deux venait à ne pas le faire et que l’autre se rue sur lui, on relance le match.

Comment gagne-t-on un match de sumô ?

On autorise 82 prises et pour gagner, il y a deux possibilités : 

  • le rikishi adversaire doit sortir du cercle de combat ;
  • ou une de ses parties du corps doit toucher le sol : à part ses pieds bien sûr, bien qu’étant des surhommes, les lutteurs de sumô ne peuvent pas léviter.

Que se passe-t-il si un affrontement dure trop longtemps ?

Néanmoins, si le combat dure trop longtemps, le gyôji peut accorder une pause aux combattants pour boire et reprendre leur souffle, mizu-iri (水入り、みずいり). Le plus long affrontement a duré une trentaine de minutes, coupés de deux entractes. À savoir qu’en général, un match est bref, d’une durée de quelques secondes à quelques minutes seulement. Dans de rares cas, s’il y a hésitation sur le gagnant du combat, les juges délibèrent. Il arrive alors que certains matchs soient refaits. 

Et les femmes dans le sumô ?

Ce n’est pas un sport traditionnellement autorisé aux femmes, car les Japonais considère le dohyô comme un espace sacré. La religion shintô les perçoit comme “impures”, à cause de leurs menstruations. En 2018, deux secouristes ont voulu porter assistance à un maire qui faisait un AVC sur le ring, mais elles n’ont finalement pas pu : l’arbitre les a rejetées. Les femmes peuvent cependant exercer ce sport qu’en amateur et de matchs sont organisés depuis 1997.

femmes sumô 女子相撲

Des militantes féministes comme Kon Hiyori essaient de faire avancer les choses, le nombre de lutteuses commence timidement à grimper. Le tout premier championnat du monde féminin de sumô regroupait une quinzaine de pays et s’est produit en 2001, à Hirosaki. Puis 12 ans après, un tournoi international féminin a permis de toucher un public plus large, en plus de sensibiliser à la cause féministe dans ce monde dominé par la gent masculine. D’ailleurs, si la place des femmes dans le monde du travail japonais vous intéresse, j’en parle dans cet article.

L’association professionnelle du sumô souhaiterait que la discipline soit inscrite aux Jeux Olympiques, mais pour cela, ce sport doit être mixte. Est-ce peut-être une piste pour plus d’acceptations des femmes dans ce domaine ?

Assister à un tournoi de sumô, c’est possible ?

Il est en effet possible d’assister à un tournoi de sumô. Il y en a cinq par an, dont trois qui se déroulent à Tôkyô, au hall du sport national de Ryôgoku. La journée commence vers 8 heures et se finit vers 17 ou 18 heures. Typiquement, les cérémonies d’entrée d’une division se font avant les matchs de celle-ci. Plus on avance dans la journée, et plus les lutteurs que l’on voit sont qualifiés. Chaque fois que l’on passe à une autre division, on réalise une nouvelle cérémonie d’entrée.

Vous pouvez voir le programme des compétitions et vous procurer des billets sur le site officiel. Les tickets coûtent en général une quinzaine d’euros pour les premiers prix, mais si vous voulez des emplacements plus stratégiques, c’est-à-dire près du dohyô, vous pouvez compter jusqu’à soixante-dix euros environ. Attention cependant : ces places partent très rapidement. Si vous n’avez pas réservé vos tickets à l’avance, il arrive qu’il y en ait encore à la vente pour le jour-même. Bon, c’est sûr que vous n’aurez pas les vues les plus dégagées, par contre. Prenez garde : si jamais vous décidez de sortir prendre l’air entre temps, par exemple, vous ne pourrez rentrer qu’une fois de plus dans le bâtiment. Alors, ça vous tenterait de (re)voir un tournoi ?

Vous en savez maintenant plus sur l’univers du sumô, bien plus complexe que ne laissent sous-entendre ces vilaines caricatures. Vous pouvez maintenant vous relever, mais avant de partir, j’aimerais savoir si vous connaissiez bien ce sport. Si non, aviez-vous des préjugés ? Pour ceux qui ont eu l’opportunité d’en être spectateur, n’hésitez pas à écrire en commentaire ce que vous avez ressenti lors de cet événement.

Article écrit par Leïla Casarin

Sophie - Cours de Japonais

Sophie, professeur de japonais depuis 2013, a créé sa formation OBJECTIF JAPON en 2020 et a accompagné depuis des milliers d’élèves dans leur apprentissage du japonais. Sur son site et sur les réseaux, elle partage les astuces qui lui ont permis d’apprendre elle-même le japonais.

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