Toute une pléiade de yôkai (妖怪、ようかい) existe. Même pour les experts en la matière, il y en a toujours qu’ils ne connaissent pas. Hantant les récits fantastiques des contrées japonaises, ces monstres folkloriques peuvent s’avérer de mauvais augure, tandis que d’autres apporteront bonheur et prospérité. Cependant, il arrive que certains soient juste irritants, insupportables. On aurait alors envie de les gifler pour les remettre à leur place, surtout pour les plus farceurs d’entre eux. Voyons ensemble 13 des yôkai les plus chiants du Japon ! Croyez-moi, après cette aventure, vous n’aurez qu’une envie : les éviter à tout prix sous peine de vous arracher les cheveux…
1. Le Yamawaro, un yôkai chiant qui s’invite chez vous
Le Yamawaro (山童、やまわろ), que l’on pourrait traduire par “enfant des montagnes” habite, ô grande surprise, dans les montagnes. Il vous aidera volontiers à couper du bois. En échange, il faudra le remercier avec une offrande digne de ce nom, car cette petite créature est très boudeuse.
Fan inconditionnel de sumô, il aime défier les humains dans ce sport. Tout ceci pour son propre égo, car en réalité, il les bat à plate couture. Sinon, ses autres passe-temps favoris consistent à imiter le bruit des cailloux qui tombent, le vent… mais également apprendre à parler le japonais et chanter comme les humains.
En quoi est-ce un yôkai chiant ? D’une, il a une sainte horreur des chevaux et des vaches. Si l’un de ces animaux avait le malheur de croiser sa route, le Yamawaro les attaquerait à vue. Ne me demandez pas pourquoi, la raison reste inconnue à ce jour.
Et de deux, il a aussi la fâcheuse tendance à rentrer dans les maisons sans y avoir été invité. Il le fait dans le seul but de squatter votre bain ou votre fûton pour une petite sieste (amplement non-méritée). Assez dur de porter plainte pour violation de domicile, parce que ce petit gredin sera déjà retourné dans la montagne avant que la police n’arrive !
2. Makuragaeshi, le tourmenteur de l’oreiller
Vous avez eu une insomnie la veille ou vous avez éprouvé des difficultés à fermer l’œil. Vous retrouvez votre oreiller à vos pieds. Impossible pourtant : vous ne pouvez pas vous endormir sans votre moelleux polochon. Ne cherchez plus : il s’agit d’un Makuragaeshi (枕返し、まくらがえし), le “retourneur d’oreiller”. Ce fantôme irritant a la fâcheuse tendance à s’amuser avec les occupants de la chambre qu’il hante. Il revêt une apparence enfantine, quoi de plus normal pour une créature aussi malicieuse, me direz-vous ? C’est une espèce de Zashiki Warashi, un esprit de la maison connu pour son caractère espiègle. Il s’agirait de l’âme d’un bambin mort. Vous ne blâmerez plus à tort votre partenaire désormais. Ou si vous aimez faire ce genre de blagues immatures, vous pourrez accuser le Makuragaeshi…
On le considère comme un esprit inoffensif. Néanmoins, certains témoignages racontent qu’il serait responsable de paralysie du sommeil. Dans ce cas, on a la sensation que quelqu’un s’assied sur notre poitrail et nous empêche de respirer. De quoi nous faire penser à la célèbre peinture Le Cauchemar de Johann Heinrich Füssli. Donc même s’il ne tue pas, ce yôkai chiant peut causer de grosses frayeurs.
3. Bashô no Sei, un bananier tentateur
Issu du folklore okinawaïen, Bashô no Sei (芭蕉の精、ばしょうのせい) est l’esprit des bananiers. Ils sont connus pour s’amuser à faire peur aux humains en apparaissant près d’eux sans crier gare. Et une crise cardiaque, une ! Ils aiment poser des questions pour déconcentrer les gens dans leur travail ou leur méditation. Si vous blessez un esprit des bananiers, vous retrouverez le corps de l’arbre meurtri.
Cependant, ces bananiers de l’enfer sont aussi connus pour avoir agressé des gens. Il est déconseillé aux femmes de s’approcher de ces arbres à partir de dix-huit heures. Des histoires relatent que certaines sont tombées enceintes suite à une rencontre avec une aberration ou un bel homme. Et ce, toujours près de ces maudits arbres. Lors de l’accouchement, un bébé avec des crocs de démons sortirait du ventre. Chaque année, la pauvre victime donnerait naissance à un démon de plus. Pour s’en défaire, il faudrait les empoisonner avec du kumazasa, sorte de bambou que l’on retrouve souvent près des maisons à Okinawa. Ce yôkai chiant tente également de séduire les hommes et il semblerait que les moines soient souvent pris pour cibles.
4. Amefuri Kozô, le yôkai chiant comme la pluie
L’Amefuri Kozô (雨降り小僧、あめふりこぞう), “l’enfant de la pluie”, ressemble de prime abord à un petit garçon portant un kimono. Son objectif est d’amener une averse dans le pays selon ses déplacements. Pour certains, ce phénomène météorologique peut être signe de bénédiction pour la nature, tout comme une véritable plaie. Et le petit sacripant qu’est ce monstre le sait très bien.
Vous avez un parapluie pour l’occasion ? Ce sera pour une prochaine fois, car ce chenapan vous le piquera. Non-content de ça, il ne s’arrête pas avec ce vol : il porte ensuite son trophée sur la tête. Oui, c’est totalement de la provocation. De quoi avoir envie de lui mettre une gifle pour le remettre à sa place. Et si vous essayez de récupérer votre bien et le portez ? On raconte que votre parapluie resterait collé dans votre main, impossible de s’en défaire. Et c’est pareil si vous vous trouvez désemparé lors d’une averse, car vous n’avez rien pour vous abriter. L’Amefuri Kozô vous narguera. Gare à vous si vous lui volez son couvre-chef : vous subirez le même sort…
Ce yôkai chiant essaie de rester discret auprès des humains, ce qui est plutôt étonnant. Par contre, il semblerait qu’une bonne partie de rigolade semble supprimer toute timidité. Vraiment insupportable, ce gamin.
5. Shirime, l’exhibitionniste nocturne
Shirime (尻目、しりめ), “l’œil aux fesses”, est une aberration des plus grotesques du folklore japonais. Ce monstre est le roi de l’exhibitionnisme.
Mettons-nous en situation. Vous êtes un voyageur et vous déambulez tranquillement sur la route tard la nuit. Vous entendez des bruits de pas et une personne vêtue d’un kimono s’approche de vous. Quelque peu étonné du fait de l’heure, vous vous tournez en sa direction, interrogateur. C’est là qu’on va vous demander poliment : “Excusez-moi, auriez-vous un moment à m’accorder ?’. Vous vous apprêtez à lui répondre, mais vous n’avez pas le temps. D’un coup, l’individu fait tomber son kimono et se penche, son postérieur vers vous… Parfait, vous n’aviez vraiment pas envie de voir ça. Déjà médusé par l’improbable expérience que vous êtes en train de vivre, vous remarquez qu’il n’y a pas de trou aux fesses. À la place, vous voyez un œil qui vous scrute.
Malheureusement pour vous, vous ne pourrez ni le faire arrêter pour exhibitionnisme, ni demander de l’aide, car personne ne se trouve autour de vous…
6. Kanbari Nyûdô, le pervers des toilettes du Nouvel An
Le Kanbari Nyûdô (加牟波理入道、かんばりにゅうどう) ou Ganbari Nyûdô, “le prêtre Kanbari”, est comme Shirime : un yôkai bien dégoûtant. Son petit plaisir, c’est de regarder depuis l’extérieur, les gens qui vont aux W.C. lors du Nouvel An. C’est très précis. D’ailleurs, comme il n’apparaît qu’à cette date de l’année, on ne sait pas grand-chose de lui. Lorsqu’il est présent, on entend une sorte de coucou chanter. Cela apporte de la malchance pour toute l’année. Le pire, c’est qu’il va essayer de vous lécher ou de vous caresser. L’enfer. S’il est repéré, il vous rendra sacrément constipé.
Pour éviter l’apparition de ce monstre pervers porte-malheur, il conviendrait de réciter : “Ganbari Nyûdô, Hotogisu (加牟波理入道ホトギス、がんばりにゅうどうほとぎす)”. Le dernier mot signifie “coucou”. Cependant, cette petite phrase magique pourrait plus vous porter la poisse qu’autre chose, cela dépend des régions. Le coucou et les WC proviennent des croyances chinoises qui affirmaient qu’entendre cet oiseau quand on était dans les toilettes porterait malheur.
7. Mikaribaba, la vieille avare
Mikaribaba (箕借り婆、みかりばば) ressemble à une femme âgée et possède un oeil unique. Elle aime frapper à la porte des gens pour leur réclamer un repas, des restes… Son passe-temps favori consiste à mettre à sac des villages entiers, en leur volant tout le stock de riz. Elle n’est jamais satisfaite de ce qu’elle obtient et en veut toujours plus. C’est le genre de créature capable de retourner un champ entier, ne serait-ce que pour un tout petit grain de riz. Elle tient également une torche dans sa bouche. Pourquoi pas dans les mains ? Cela reste un mystère entier et malheureusement, c’est ce qui provoque de nombreux incendies. N’étant pas grande de base, lorsque la Mikaribaba se penche pour ramasser du riz, sa torche touche le sol et enflamme l’herbe.
Elle est donc très chiante, ainsi que dangereuse involontairement de par son avarice. Pour se protéger de ce yôkai pénible, il suffirait d’avoir un objet avec plein de trous. Cela lui donnerait l’impression qu’il y a plein d’yeux et ça la terrifie. Soyez encore plus vicieux en lui offrant ce type de gadgets lorsqu’elle vient toquer à votre porte.
8. Kamikiri, le monstre qui rêvait d’être coiffeur
Kamikiri (髪切り、かみきり), “le coupeur de cheveux”, a une passion peu répandue parmi ses congénères. En effet, son hobby est de s’infiltrer chez quelqu’un pour lui couper les cheveux ! Il est tout petit, d’où sa facilité à s’introduire où il le souhaite. Il possède un bec et des pinces en forme de lames de ciseaux. Bref, un vrai fanboy du coiffeur, mais qui n’a pas pu faire de formation. Ses motivations restent obscures. Il semblerait que ruiner votre coupe favorite soit sa seule raison d’existence : le yôkai chiant par excellence.
Une fenêtre ouverte pour aérer ? Une porte qui n’est pas fermée à clef ? Le Kamikiri en profitera pour se glisser à l’intérieur de votre domicile. En fait, il attendait la bonne occasion, caché sous les tuiles du toit. Tout le monde pour lui est une cible potentielle, mais il préfère les zones urbaines. Il agit lorsque sa victime est endormie, puis s’attèle à son activité favorite : couper votre splendide chevelure. Dans les temps plus anciens, avoir les cheveux longs était la mode. Ce monstre était alors redouté. Maintenant, c’est une autre histoire. Pour ce qui est des chauves, on ne sait pas comment réagit le Kamikiri : peut-être qu’il décide d’ignorer l’individu et essaie de trouver une autre victime.
Certains racontent que le Kamikiri permet d’éviter que l’on se marie avec un yôkai sans le savoir en coupant notre tignasse en tant qu’avertissement. Le Kitsune, par exemple, est un formidable renard se métamorphosant en humain. Il est donc possible de l’épouser en ignorant sa véritable nature.
9. Futakuchi onna, un yôkai vorace qui mange pour deux
Votre femme ne mange que très peu. Elle a même des difficultés à finir son assiette. Pourtant, ce qui est étrange, c’est que vos réserves de nourriture descendent à la vitesse de la lumière. D’ailleurs, c’est marrant, elle possède une énorme tignasse. Elle travaille beaucoup et ne mange que très peu. Vous êtes soucieux de sa santé, et vous vous demandez comment elle fait pour rester en si bonne forme. Et si, après tout, elle était gênée de déguster son repas devant d’autres personnes et qu’elle le faisait en cachette ?
Cela pique votre curiosité et vous décidez un jour de l’observer durant toute une journée, sans qu’elle ne le sache. Sereine, elle commence à défaire ses cheveux. Vous vous figez : ce que vous voyez derrière son crâne, c’est une bouche béante. Là, les pointes de la chevelure commencent à agripper les vivres tels des tentacules et les amènent jusqu’à cette bouche horrible. Elle ne se contente pas que d’un sachet de riz. Non, c’est bien pire. Deux, trois… vous comptez à ne plus en finir, vous avez l’impression que cette créature vorace ne s’arrêtera jamais d’engloutir votre stock de nutriments. Fuyez pour votre santé mentale et votre vie, car vous avez affaire à la Futakuchi onna (二口女、ふたくちおんな), “la femme à deux bouches”. C’est un des yôkai les plus connus du folklore japonais et il n’en reste pas moins chiant. Votre réserve de chips dans le placard ? Vous pourrez l’oublier avec une conjointe comme ça.
10. Ashiarai Yashiki, le pied géant qui veut être lavé
Vous trouvez cette partie du corps répugnante ? Cela tombe bien, vous allez adorer Ashiarai Yashiki (足洗邸、あしあらいやしき) !
Votre plafond se déchire et un pied géant fait son apparition dans votre maison. “Lavez mon pied !”, vous ordonne-t-il d’une voix tonitruante. C’est ce qui arriva à un samurai de haut rang à l’époque d’Edo, Aji no Kyûnosuke.
Le pied était évidemment très sale, mais les serviteurs se sont empressés d’exécuter l’ordre de la créature, car ils étaient terrorisés. Une fois propre, il disparut du plafond, comme si son propriétaire l’avait remonté. Le lendemain, rebelote. Les domestiques du bushi, durent l’astiquer jusqu’à ce qu’il soit satisfait. Ce sketch dura encore quelques nuits. Le guerrier finit par refuser la requête de son invité indésirable. Face à cette réponse négative, le pied, furieux, commença à piétiner la demeure et l’endommagea sous le regard impuissant de son propriétaire.
Fait étrange, quand Aji no Kyûnosuke parla de cette mésaventure à un ami, ce dernier lui proposa d’y venir dormir pour observer le phénomène. Rien ne se produisit.
11. Uwan, l’irritant yôkai qui cause des insomnies
Uwan (うわん) est un être qui se montre très vocal quand il embête ces cibles. En fait, c’est comme un Pokémon : il ne peut pas s’empêcher de répéter son nom. Il le fait la nuit pour faire peur aux gens ou les ennuyer (ou les deux, ça fonctionne aussi). Comme il est plus entendu que vu, on ne sait pas vraiment à quoi il ressemble. On le rencontre surtout en dehors des bâtiments abandonnés ; attention aux urbexeurs. On le retrouve également à l’extérieur des temples.
Si vous êtes seul et que vous passez devant ces bâtisses, l’Uwan surgira des ombres en hurlant : “Uwan !”. Si votre cœur n’est pas solide, vous mourrez d’une crise cardiaque. Cette bestiole se fera un plaisir d’empocher votre âme avant de se fondre dans les ténèbres, en attendant sa prochaine victime. En revanche, si vous survivez à son embuscade, n’oubliez pas de crier “Uwan !” à votre tour. Humilié, il n’aura d’autre choix que de battre en retraite tel le lâche qu’il est.
Si vous emménagez dans une vieille maison, Uwan vous causera des insomnies à cause de ces cris. Et si vous avez des voisins, ces petits veinards ne l’entendront pas. Un véritable yôkai qui sait se montrer chiant, en somme.
12. Betobeto-san, vous aussi, vous l’entendez ?
Betobeto-san (べとべとさん) vient de l’onomatopée des bruits de pas causés par des geta (des sandales en bois), ainsi que du suffixe honorifique san. Doté d’une énorme bouche et d’un corps en forme de boule, ses petits pieds le rendraient presque adorable. De nature timide, il se nourrit tout de même de la peur de ses victimes.
Ses proies préférées sont les gens seuls la nuit dans les rues. Il essaie d’adapter sa cadence de marche avec celle de sa cible, puis au fur et à mesure du trajet, se rapproche de plus en plus d’elle. Cela peut rendre fou, car si l’on se retourne pour voir qui nous suit, on ne voit personne. Dans ces moments, on se demande si on est paranoïaque. Ces bruits de pas étaient-ils bien réels, et si oui, où est l’harceleur ?
Betobeto-san a beau être endurant – oui, il vous suivra jusqu’au bout de la nuit -, vous pouvez vous en débarrasser si sa présence vous agace. Récitez : “Après vous, Betobeto-san (べとべとさん お先にお越し、べとべとさんおさきんいおこし)” et vous aurez la paix. Ce n’est pas une bête dangereuse ou agressive, c’est un yôkai chiant.
Saviez-vous que ce yôkai a inspiré le nom japonais du pokemon grotadmorv ?
13. Nopperabô, un sans-visage amateur de frissons
Imaginez-vous en train de marcher le long d’une route tard la nuit. Il n’y a pas de bruit, personne autour de vous. Un silence plutôt angoissant ou relaxant, chacun a son point de vue là-dessus. Les lampadaires n’éclairent que très peu. Puis là, marchant devant vous, vous voyez une personne. D’allure plutôt nonchalante, vous la rattrapez sans trop d’efforts. Par curiosité, vous tournez la tête pour observer cet individu de plus près. Après tout, vagabonder dehors à cette heure-ci est assez inhabituel. Mais là, c’est l’horreur : il n’y a aucun visage. Tout est parfaitement lisse !
Pris de surprise, vous avez un moment de recul. Puis vous vous mettez à hurler de terreur et vous commencez à courir. L’épouvante vous emplit d’adrénaline et vous ignorez les battements de votre cœur qui cogne comme s’il allait, lui aussi, s’enfuir de votre poitrine. C’est là que vous apercevez quelqu’un d’autre devant vous.
En entendant vos cris et votre course effrénée, il se retourne, l’air interrogatif. Puis en voyant votre air paniqué, il demande ce qui est train de vous arriver. Content d’avoir trouvé au moins un humain dans les parages, vous lui expliquez ce qui s’est passé. Il écoute attentivement tout ce que vous lui racontez et là, sinistre, il vous demande : “Oh, quelqu’un qui n’avait ni yeux, ni nez, ni bouche… Vous voulez dire comme ceci, une face parfaitement lisse ?”. Puis, il se passe la main sur le visage comme s’il effaçait ses propres traits, pour révéler… un sans-visage, comme le premier monstre que vous avez vu.
Vous avez sûrement rencontré un Nopperabô (野箆坊、のっぺらぼう), un yôkai qui adore effrayer les humains lorsqu’ils sont seuls. En réalité, cette créature opère toujours en bande. C’est pour cela que si vous vous faites avoir une première fois, vous tomberez également dans le panneau la deuxième fois. Comme une sorte de guet-apens. Le pire, c’est que ces bougres s’amusent parfois à prendre l’apparence de nos proches pour mieux nous faire mourir de peur. C’est une expression, car même si c’est un amateur de jumpscares, il reste inoffensif. Bon peut-être pas pour les personnes cardiaques, par contre.
Vous pouvez abaisser ce point que vous étiez en train de serrer tout le long de cet article. Les yôkai rappellent toutes les facettes de l’être humain, capable du meilleur comme du pire. C’est ce qui les rend chiants, en fait. Connaissiez-vous ces monstres japonais ? Vous souhaitez découvrir quelque chose de plus doux et adorable ? Rendez-vous sur le top 13 des yôkai les plus mignons !
Un grand merci à Aurélie, créatrice du jeu de société Yôkai Ippai, pour sa suggestion de yôkai et leurs informations !
Article écrit par Leïla Casarin
2 commentaires
Ilena Staub
Bonjour,
Serait-il possible de connaître la date de diffusion de votre article des yokai dans l’univers de Miyazaki s’il vous plait ? J’aimerais citer votre site dans mon travail de maturité et je n’arrive pas à trouver la date. Votre article est très intéressant !
Meilleures salutations
Ilena Staub
Sophie - Cours de Japonais
Bonjour, l’article est en ligne ici : https://cours-de-japonais.com/yokai-chez-miyazaki/
📆 Il a été publié le 16 juin 2023
Merci à vous et bonne journée 😊